☼ cause we came to have so much fun now.

" You did not think when you sent me to the brink, to the brink
You desired my attention, but denied my affections, my affections "
@clarasrosee ○ mumford & sons.

Recroquevillée dans une couverture en pilou, un pot de glace devant elle et sa cuillère à soupe dans une main, cela faisait quelques minutes que son regard ne quittait pas les images qui défilaient sur le grand écran de télévision. Les films à suspens, il faut dire que ça n'a jamais réellement été pour elle, mais elle s'ennuyait mortellement et il n'y avait que ça à la télévision. Oui, elle aurait bien pu aller chercher dans sa chambre un de ses nombreux dvd qu'elle a déjà vu des centaine et des centaine de fois, mais en cette douce soirée, Molly était atteinte d'une flemmitude aiguë. Captivée par ce qui allait se passer, elle sentait néanmoins son coeur battre la chamade. Tout le monde sait que quand la musique devient plus insistante, c'est qu'il va se passer quelque chose. Molly s'attendait au pire et bien qu'elle avait peur, elle n'arrivait pas à décoller son regard de la télévision, se rapprochant même de celle-ci comme une attardée mentale. Soudain, un bruit sourd la fit sursauter au moment même où un étrange personnage apparu à la télévision. Molly regarda son pot de glace par terre et leva les yeux au ciel. Stupide film d'horreur ! Elle déposa sa couverture sur le canapé, mit la télévision sur pause et ramassa son pot de crème glacé. Un nouveau son retentit et elle regarda en direction de la porte d'entrée. Molly déposa la crème glacée sur la table basse du salon, se demandant qui pouvait bien débarquer chez elle à une heure aussi tardive. J'arrive ! Dit-elle en soupirant. Une fois qu'elle fut près de sa porte d'entrée, elle l'ouvra et tomba nez à nez avec une bimbo de première classe. Mesurant plus d'un mètre quatre vingt, un visage et un corps refait de partout, Aurore ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel en regardant cette espèce la regarder avec une bouche en cul de poule. Dorian ne m'avait pas dit qu'on serait plusieurs. Cette phrase fit ricaner Aurore qui leva les yeux au ciel. Même pas en rêve ma jolie. Dorian, ta pute est arrivée. Elle laissa la porte grand ouverte et en profita pour aller s'installer dans le canapé qu'elle venait tout juste de quitter. Quand le jeune homme arrive, elle n'y prêta guère attention et remit en marche le film. Cependant, elle se rendit compte qu'elle n'avait plus à se concentrer sur le film et ce à cause des ricanements incessant de la blondasse. Après quelques minutes, Dorian sortit de sa chambre. Tu pourrais lui dire d'arrêter de ricaner sans cesse, s'il te plaît ? Dit-elle tout en le fixant. Pourquoi ? Tu es jalouse ? Aurore ricana d'une façon peu crédible avant de se lever et de croiser les bras sur sa poitrine. Jalouse de quoi, donc ? Mon pauvre, il va falloir un jour que tu apprennes à quel point tu n'es guère mon style. Sur ses mots, elle se rapprocha dangereusement de son colocataire, un regard malicieux et un sourire moqueur et joueur au coin des lèvres. Elle qu'elle ne se trouvait qu'à quelques centimètres de lui, elle se mordit la lèvre. Retourne faire mumuse Dorian, mais ne compte pas sur moi pour récolter à nouveau des sous-vêtements. Ton armoire doit être pleine à craquer. Elle plongea son regard ténébreux dans le sien. Elle le vit tressaillir et se rapprocher un peu plus d'elle. Elle se recula et rigola. Qu'est-ce qu'il pouvait être stupide et macho. Maintenant si tu veux bien, j'ai autre chose à faire que vous écouter toi et ta pouf. Elle se retourna, laissant ses cheveux jouer le jeu de la pub l'Oréal pour aller s'installer à nouveau sur le canapé. Elle prit la télécommande, appuya sur play et augmenta le son, essayant d'éviter de regarder la réaction de Dorian.